Jeudi 15 mai 2025 Grève chez BOUYGUES – INEO EQUANS Colomiers

La CGT INEO Equans Bouygues organise le 15 mai une grève nationale contre le dumping social systémique organisé par notre direction à Paris:

En effet depuis le rachat par Bouygues à Engie, de toute la branche service comprenant Ineo réseaux, Axima, Cofely (80 000 salariés, pour 7,5 milliards d’euros en 2021) Bouygues n’a cessé d’appauvrir les salariés au profit des marges et de l’actionnaire, à une vitesse et avec une brutalité inouïe et méconnue jusqu’alors.

Suppression de tout le volet social de nos contrats de travail sans négociation (journée de solidarité offerte entre autres), décision unilatérales sur les négociations annuelles obligatoires avec prés de 60% du personnel qui se retrouve avec 0 d’augmentation annuelle ou extrémement faible (en dessous de 1%) pour le reste du personnel, avec en parralléle une dégradation des conditions de travail, une perte de compètence et un turn over qui s’accélére.

Alors qu’en parralléle EQUANS réalise prés de 38% du chiffre d’affaire de tout le groupe Bouygues, que les résultats sont au-delà des objectifs fixés dans la plupart des agences de travaux, en régions.

Ce Dumping social est insupportable. Les métiers du BTP sont parmi les plus durs et les plus dangeureux en France (150 morts en 2023 directement issus d’accidents du travail) et dans le monde, éprouvant les corps et la force de travail, à l’extrème, sans parler des risques psychosociaux largement sous estimés et non traités. Nous n’avons que nos mains pour vivre et aujourd’hui les salariés avec la CGT disent stop, c’est trop !

Les agences de Colomiers (15 chemin de la chasse 31770)
de Varilhes (Ariège, ZA de Bigorre) et de Souillac (la Féraudie)
se mettront en grève pour protester le 15 mai, le mouvement promet d’être largement suivi.


Nous voulons un retour à la table des négociations pour des salaires dignes, nous voulons un retour sur la suppression arbitraire de la journée de solidarité auparavant, offerte, nous voulons des garanties sur la fin de cette casse sociale (ne pas toucher aux primes de fin d’année, la participation à la juste hauteur du travail accompli) et des conditions de travail correctes (bases de vie, EPI, arrêter de circuler avec des véhicules en surcharge systématique)

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