Menzies Aviation : Ils ont gagné!!!

Fin de la grève des salariés de Menzies Aviation
Les salariés de Menzies Aviation Toulouse ont voté la fin du conflit. Suite à la dernière réunion avec la direction, les salariés ont obtenu la titularisation de plusieurs contrats, la modification des jours de repos avec l’accord du salariés, la mise en place d’un planning spécifique pour les femmes enceintes, etc. La Direction est d’accord pour mieux prendre en compte l’avis des superviseurs pour les titularisations en CDI et indique qu’un point sera fait avec les managers pour améliorer l’organisation des services. Toutefois, les salariés restent vigilants.

La filière aéronautique menacée, les salariés en action le 6 décembre

Décembre 2016

Près de 1200 emplois menacés à AIRBUS, Un plan social à Latécoère, aucun investissement pendant 20 ans, La finance attaque la filière électronique.
Communiqué Airbus 30 novembre 2016

Le 6 décembre ils étaient 300 devant Latécoère et 200 devant la Chambre d’Industrie et de Commerce pour refuser l’attaque contre l’emploi et l’industrie dans la région (d’autres secteurs touchés, SAM dans l’aveyron etc..) et rejoindre le cortège des pompiers
tract UD appel 6 décembre
Prochains rendez vous assises de l’industrie et nouvelle journée régionale

Latécoére grève illimitée pour les salaires en 2015, mobilisation pour l’emploi en 2016!!!

2016

Les salariés pour sauver leur emploi contre le PSE qui prévoit 200 suppressions d’emploi et la sauvegarde de l’entreprise.

Après un premier pique nique devant l’entreprise le 14 septembre, un courrier au préfet, à la direccte et aux présidents des conseils régional et départemental, ils se sont mobilisés le 21 septembre, le 22 septembre rencontre au conseil départemental. Depuis le 27 septembre, jour de l’avant dernière négociation ils ont décidé de débrayages et d’un rassemblement vendredi 30 septembre à la préfecture à 14H des délégations sont reçus le 30 à la préfecture et par la députée Lemorton et le 4 au conseil régional.

2015
Depuis Jeudi 10 décembre les salariés de Latécoére sont en grève illimitée sur ses 2 sites de Toulouse et Gimont pour des augmentations de salaires.
ImageLiguelatecoere Ils n’avaient pas fait grève depuis 1972. L’entreprise a été rachetée il y a quelques semaines par 2 fonds d’investissement anglo-saxons Apollo et Monarch, est en grève. Communiqué de presse – 10 decembre 2015
Les salariés font face à une direction qui refuse de les recevoir et qui a bloqué les augmentations de salaires. Dans le même temps,  les actionnaires ont voté aune augmentation substantielle de la rémunération des membres du conseil d’administration (dont Mr Gadonneix est le président et un des heureux bénéficiaires desdites augmentations) et attribution d’actions gratuites au management du groupe pour un montant total, au cours actuel de l’action, voisin de 10 M€.
Le 15 décembre ils se sont adressés au Conseil d’administration :Adresse au CA – 15 décembre 2015

OTIS, 0% d’augmentation, la riposte de l’intersyndicale

otis-greve
Les organisations syndicales CGT, FO, CFTD, CFTC, CFR-CGC ont appelé à une grève illimitée à partir du 8 juin contre la politique salariale qui propose 0% d’augmentation cette année. Riposte_Nao_ 2015
Au troisième jour de grève, la mobilisation reste forte. Les salariés toulousains ont agi sur l’aérogare et les périphériques. Une manifestation devant le siège a lieu à Paris où les Forces de l’ordre ont gazé les grévistes. Les négociations n’avancent pas sur les salaires. Un énième rendez-vous a débuté à 15h le 10 juin.
La direction reste inflexible, pourtant en 2014, OTIS SCS réalise
– 250,7 Millions d’€ de résultat opérationnel dont 7,2 Millions d’€ de CICE (*),
– des gains de productivité énormes. Les effectifs continuent leur dégringola-de à 4771 salariés alors que nous étions 5946 en 2009. Sur cette même pério-de, le parc d’appareils est resté stable.
Et Louis Chennevert, Pdg d’ UTC, quitte le groupe à 57 ans avec une retraite chapeau de 172 Millions de $.
(*) CICE : Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi.
En sortie de conflit, le résultat des NAO était insatisfaisant.
NAO N3OTIS

Molex: La justice tarde à juger l’utilisation abusive du licenciement économique

Molex

Lorsde l’audience du 5 avril aux Prud’hommes de Toulouse, la Direction de Molex, fidèle à elle-même, est venue témoigner de nouveau de sa mauvaise foi en soutenant que les licenciements n’étaient pas de la responsabilité du groupe Molex Incorporated, mais de sa filiale de Villlemur Molex Automotive SARL (MAS), obligeant le conseil à statuer sur sa compétence à traiter cette affaire sur la forme, bien loin des problèmes de nos camaradeslicenciés abusivement et frauduleusement.

Pour la CGT Molex, l’organisation des grands groupes, en « holding », « maison mère », « filiales », etc…, ne sont que des ficelles pour déjouer la fiscalité et se dédouaner du respect des droits des salariés.

Tous le monde sait que dans un groupe de la taille de Molex, c’est bien le siège qui impose la politique industrielle ou financière qu’il entend mener, aux filiales et établissements qui le composent. C’est aussi le groupe qui impose l’organisation du travail, les politiques salariales et sociales, etc… Les directions locales ne font qu’obéir aux directives données par le Groupe. Affirmer le contraire n’est qu’hypocrisie !

Alors que le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné pénalement à 6 mois de prison les codirigeants de Molex Automotive SARL et à dommages et intérêts (dont un avait et a toujours des responsabilités mondiales), la direction américaine du groupe Molex vient affirmer devant le tribunal qu’elle n’a rien à voir avec les licenciements : c’est un comble !

Avec cette nouvelle manœuvre juridique, tout le monde a bien compris que la Direction de Molex cherche à fuir ses responsabilités en faisant traîner le plus possible la procédure judiciaire et espérant sans doute que les salariés se lasseront.

Après 11 mois de lutte pour conserver un emploi et après la galère de retrouver un job (100 salariés sont toujours sans travail), MOLEX utilise les ficelles juridiques pour fuir ses responsabilités d’avoir licencié 283 salariés sans le moindre respect des droits élémentaires du code du travail. Certes, il est dommage que l’affaire Molex ne soit plusqu’une affaire de justice, car c’est de notre vie et de celle de notre famille qu’il s’agit. Mais les ex-salariés de Molex sont décidés à aller jusqu‘au bout. Ce n’est que le début d’un combat judiciaire.

Le conseil des prud’hommes rendra sa décision le 28 juin sur sa compétence.

Des nouveaux droits pour les salariés : Revoir et simplifier le statut juridique des groupes est sans aucun doute nécessaire pour améliorer le droit des salariés, mais également pour revoir leur responsabilité sociale, notamment leur fiscalité. (Total ne payant pas d’impôts est un parfait exemple)

Lors du débat présidentiel, l’emploi industriel revient sur le devant de la scène. Certains tablent sur le coût du travail trop cher en France. Le gouvernement, pendant la campagne électorale, impose aux organisations syndicales des négociations sur le pacte compétitivité-emploi. Cela vise à réduire à néant le droit des salariés, comme l’ont fait les dirigeants de MOLEX.

Bien au contraire, les salariés doivent s’imposer dans les choix de gestion des entreprises. Les salariés doivent imposer le droit suspensif des licenciements avec prise en compte de propositions alternatives, ce qu’à refusé le groupe MOLEX.

La reconquête de l’industrie ne passera que par une réorientation de la puissance publique pour mettre la finance au service de l’industrie et des emplois, au lieu d’une financiarisation de la société au service des actionnaires.

Pour continuer la mobilisation afin d’obtenir une vraie politique industrielle, la CGT Midi-Pyrénées appelle les salariés à un rassemblement régional le 5 juin devant la préfecture de région autour de l’exigence « d’une conférence régionale annuelle sur le développement industriel en Midi-Pyrénées ».

Thalès: La grève est suspendue

Dernière minute

La grève est suspendue jusqu’au 23 avril dans l’attente de réunions à Toulouse avec la Direction Nationale. Des actions sont annoncées pour la semaine du 23 avril avec notamment la participation des salariés parisiens

La vente de Thalès Business Solution ne doit pas se faire. En grève depuis jeudi soir les salariés de Thalès Business Solution occupent l’établissement toulousain pour empêcher le démantèlement organisé de tout Thalès Services

Après les annonces de la direction,
la vente de THALES BUsiness Solutions ne doit pas se faire !
La direction de THALES maintient son choix de céder, dans un premier temps, BUsiness Solutions mais les termes du contrat passé avec GFI font craindre un démantèlement de tout Thales Services.
En effet, la vente de BUS participe d’un projet d’ensemble d’abandon des activités de service informatique qui se traduit par plusieurs cessions réalisées ou en cours en Europe : Allemagne en 2009, Espagne en cours et Grande Bretagne à venir.

Après BUS, ITO et SSE sont très probablement les prochains sur la liste

Ce qui apparaît maintenant clairement comme un démantèlement des activités de services a été opéré par la direction du groupe en bafouant les droits du Comité d’Entreprise Européen. Le Bureau du Comité Européen a demandé la convocation d’une réunion extraordinaire du CEE, avec l’ordre du jour suivant :« Choix stratégiques et décisions opérationnelles concernant les activités de Thales Services et avis préalable du CEE avant toute mise en œuvre de la cession de BUS pour Thales Services France »

A cette occasion, les Organisations Syndicales vous appellent à un rassemblement le jeudi 12 avril à partir 11 h 30 à Neuilly devant le siège du Groupe

Les salariés de THALES BUS sont les 1ères victimes de ce projet en étant bradés à GFI mais l’avenir des autres activités est très incertain. Nous sommes donc tous concernés
Et le mouvement BUS ?
La présentation le 4 avril par la direction des premières mesures d’accompagnement du projet de cession a nullement rassuré les Salariés.
Devant ces mesures qui ne traitent pas tous les salariés de la même manière (rupture de l’égalité de traitement), qui n’offrent pas toutes les garanties, les salariés et leurs Organisation Syndicales, conscients que la seule solution crédible est l’arrêt de la cession de l’activité, ont décidé d’actions pour les jours futurs, lors des AG de Toulouse et Vélizy.