Suite à la mobilisation du 17 septembre et sur sensiblement le même format avec cette fois la présence d’élus politiques nationaux et locaux qui ont déjà contribués au soutien à notre lutte, l’intersyndicale Thales Alenia Space (TAS) composée de la CGT, FO, la CFDT et la CFE-CGC appelle à la mobilisation européenne des salariés de TAS le mardi 26 novembre et invite les médias une conférence de presse à 15h30 durant laquelle les élus politiques présents pourront faire des prises de parole.
Vous trouverez en PJ la tract qui appelle les salariés à cette journée de mobilisation.
Vous êtes donc conviés au rassemblement des salariés de Thales Alenia Space le 26 novembre à 15h30 devant l’entrée principale au 26 Av. Jean François Champollion, 31100 Toulouse.
Vous pourrez garer votre véhicule au parking visiteurs.
Les principaux éléments nouveaux depuis le 17 septembre :
Suite à l’action du 17 septembre durant laquelle nous avions fait une conférence de presse, la lutte pour préserver les emplois à Thales Alenia Space (TAS) s’est poursuivie.
Les représentants du personnel de l’intersyndicale TAS ont multiplié les contacts avec les élus politiques pour les alerter et leur demander de soutenir notre combat. Quasiment tous les élus sollicités nous ont rencontré et ils ont tous pris des engagements pour contribuer à la défenses de nos postes de travail et plus globalement notre entreprise.
Cela s’est matérialisé par des communiqués de presse ou des questions en commission défense de l’assemblée nationale ou encore en question au gouvernement en séance publique.
Ci-dessous et dans le dossier presse, distribué sur place le 26 novembre ou sur demande par mail, les liens sur ces contributions :
o Mairie Cannes et Toulouse
o la députée Alexandra Martin, qui suite à cette entrevue a interpellé le ministre des armées Sébastien Lecornu sur le financement des satellites dans la Loi de Programmation Militaire à 1 :25 :40 : https://videos.assemblee-nationale.fr/video.15526996_670d1422ef76d.commission-de-la-defense—m-sebastien-lecornu-ministre-des-armees-et-des-anciens-combattants–m-14-octobre-2024.o Une motion votée à l‘unanimité par le conseil métropolitain de Toulouse.
o question posée à la commission défense de l’assemblée nationale par la députée Vignon à 55:31 et la députée Mureille Lepvraud à 1 :17 :53 : https://videos.assemblee-nationale.fr/video.15549299_670fc49a95d3c.commission-de-la-defense–general-d-armee-aerienne-jerome-bellanger-chef-d-etat-major-de-l-armee-d-16-octobre-2024
o question au gouvernement posée par le député Saint Martin lors de la séance du mercredi 23 octobre sur la suppression de postes à TAS et ADS : https://videos.assemblee-nationale.fr/video.15615099_671940b357740.questions-au-gouvernement—mercredi-23-octobre-2024-23-octobre-2024
o question des députés NFP de Haute Garonne au premier ministre. Cette question écrite a aussi été envoyée pour information au PDG de TAS et au PDG du groupe Thales.
o question du sénateur Fabien GAY au ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie https://www.fabien-gay.fr/sauvegarder-les-competences-de-thales-alenia-space/
Récemment dans la situation relative à Sanofi, le gouvernement a expliqué qu’il allait prendre une participation de quelque pourcents du capital dans l’entreprise cédée, qui fait notamment le Doliprane, pour rassurer les salariés sur la pérennité de leur avenir et assurer à la population générale sa souveraineté sanitaire. Dans la situation de TAS qui appartient au groupe Thales, dont l’état est actionneur à hauteur de 26% du capital, nous espérons une intervention de l’état pour préserver l’emploi et donc l’entreprise. Ce serait l’occasion pour le gouvernement de faire la démonstration que si le besoin s’en fait ressentir dans la société cédée par Sanofi, sa prise de participation permet concrètement de préserver l’intérêt général, l’emploi industriel et la souveraineté.
Encore plus récemment le premier ministre a, en séance publique, questionné l’usage de l’argent public touché par les entreprises qui annoncent vouloir supprimer des postes pour optimiser les bénéfices qui seront ensuite captés par les actionnaires. Dans la situation de TAS la question est particulièrement pertinente puisque TAS et son groupe Thales touchent des aides directes de l’état que ce soit le CIR, le CICE transformé en diminution de cotisations sociales mais aussi indirectement au travers de la BPI pour faciliter le financement de nos clients ou encore en passant de la commande publique d’infrastructure satellitaire qui, pour la CGT TAS, ne doivent pas être une fin en soi mais un moyen de développer des solutions techniques et technologiques de pointe servant de différentiateurs sur les marchés commerciaux améliorant ainsi notre attractivité sur le marché concurrentiel du spatial.
C’est dans ce contexte que, grâce à l’implication de la députée madame Corinne Vignon, l’intersyndicale de TAS a été reçue au ministère de l’économie. Nous avons eu le sentiment d’avoir pu faire passer nos messages et qu’un certain nombre de ces messages ont attiré l’attention des membres du cabinet du ministre.
Enfin nous tenons à exprimer notre soutien aux salariés de ADS qui ont subi le 16 octobre l’annonce violente de la suppression de 2500 postes d’ici la mi 2026. Nous exprimons également notre solidarité aux salariés des entreprises qui voient leurs emplois menacés que cela ait été annoncé dans les médias, comme pour Michelin, Casino ou encore Sanofi mais aussi dans toutes les autres entreprises qui ne connaisse pas cette exposition médiatique. Vous trouverez le dernier tract diffuser par nos camarades de la CGT ADS.
Pour la suite une action est en cours de préparation dans plusieurs pays touchés par le plan de suppressions de postes à TAS. Des discussions sont aussi en cours pour faire converger les luttes à venir des salariés de TAS et ADS.