15h à Saint-Gaudens.
Amplifions la mobilisation pour montrer notre détermination !
Amplifions la mobilisation pour montrer notre détermination !
Aux déferlantes dans les rues du département, s’ajoutent un niveau de grèves rarement atteint depuis des années.
Le message da la population haute-et-garonnaise est clair : le retrait de ce projet ni juste ni justifié.
Dépôt des revendications locales sur les salaires, les droits, l’emploi…. Etc doivent être au programme.
Mais il faut y ajouter la revendication CGT sur la retraite à 60 ans à taux plein et dès 55 ans pour les travaux pénibles .
Aucune direction d’entreprise, de service public ou d’administration ne doit échapper au dépôt de cette revendication !!
Des centaines et des milliers de directions sous la pression, c’est la solution pour faire reculer le MEDEF et le Gouvernement !!
Regarder la Vidéo de la Confédération
Lire Compte Rendu Rencontre Matignon :
Voir le communiqué de presse confédéral.
Cédric Caubère, secrétaire général de la CGT en Haute-Garonne est invité de France Bleu Occitanie pour revenir sur la situation sociale en ce début 2023 et sur le dossier brulant qui nous concerne tous en ce début d’année : la réforme des retraites.
Le Medef et les organisations syndicales de l’Agirc– Arrco se réunissent en Conseil d’administration, le 6 octobre, pour définir le montant des valeurs d’achat et de service des points, qui constituent le montant de la retraite complémentaire du retraité.
À ce jour, les 13,2 millions de retraités du secteur privé (Malakoff Humanis, AG2R La Mondiale, Alliance professionnelle Ircem, Klesia, Apicil…), relevant d’un régime unique de retraite, l’Agirc-Arrco, n’ont toujours pas de revalorisation de leur retraite complémentaire.
En regard d’une inflation à 6,1 % en juillet, ce ne sont pas les 4 % d’augmentation des retraites du régime général, que M. Macron octroie avec son cortège de mesurettes, qui vont permettre aux retraités de vivre dignement de leurs retraites.
Le Medef n’a de cesse de fragiliser le rendement des points. Pour l’Arrco, le rendement est passé de 9,58 % à 5,81 % et celui de l’Agirc de 9,82 % à 5,81 %, entre 1990 et 2019. En 30 ans, le rendement a chuté de 40 %.
à la consommation a augmenté de 0,3 % en juillet, soit une variation sur un an de plus de 6,1 %. Les prévisions de l’INSEE se situent autour de 8 % d’ici la fin de l’année ;
Tout au long de leur carrière, les salariés du secteur privé cotisent et se constituent des droits à la retraite complémentaire en accumulant des « points d’achat ».
Ce n’est qu’au moment de faire valoir leurs droits à la retraite que les salariés en connaissent le montant avec la transformation des points accumulés en montant, selon la valeur du « point de service » en cours à cette date.
Depuis 2016, la revalorisation des retraites complémentaires ne répond pas à la dégradation du pouvoir d’achat (entre 2014 et 2017 = 0 sur 4 ans, 2018 = + 0,6 %, 2019 = + 1%, 2020 = 0 %, 2021 = 1 %) soit une perte moyenne de 2,5 mois. Cela a un impact plus conséquent pour les petites pensions.
Depuis des mois, les retraités se mobilisent pour une revalorisation qui tient compte de l’inflation et de l’évolution moyenne des salaires.
L’Agirc-Arrco a les moyens d’y répondre. Mais il y a lieu de redéfinir ses objectifs et ses critères de gestion dominés par les choix financiers du Medef et du Gouvernement.
Les résultats de l’exercice 2021 sont au vert, avec 2,6 milliards d’euros et plus de 6 milliards de réserves. Ce sont plus de 70 milliards, soit plus de 10 mois de prestations.
L’Agirc-Arrco est devenu un fond de pension qui place l’argent des retraités dans l’achat d’actions et d’obligations sur les marchés financiers et la Bourse. En 2021, ce sont 661 millions d’euros d’intérêts amassés.
Pour l’UCR-CGT, la convergence revendicative avec l’augmentation des salaires et des pensions, et l’obtention d’emplois qualifiés, reste au centre des mobilisations et des actions avec les salariés actifs.
Débat mercredi 9 novembre 18H à la Bourse du Travail à l’initiative du Mouvement de la Paix et avec la participation de Pierre-Olivier Poyard (voir ci-dessous).
La question de l’avenir de l’Humanité est aujourd’hui posée. Les crises économiques, endémiques au système capitaliste, « l’anarchie » de la production industrielle qui inonde les marchés de produits nuisibles (comme les armes), se doublent d’une crise écologique où c’est l’l’Humanité en tant qu’espèce qui est menacée. Les guerres, climatiques, ou pas encore, et la militarisation, seules solutions envisagées par les élites capitalistes, n’en sont pas. Au contraire, elles redoublent ces crises. Les centaines et centaines de milliards investis pour tuer ou pour fabriquer des engins de mort de destruction, issus de choix politiques, ne sont pas nécessaires : comme le précise le « Manifeste de Séville », la guerre n’est pas une fatalité de la « nature » humaine. Comme l’être humain n’est pas né pour vivre assujetti à une monarchie absolue de droit divin, mais pour exercer sa liberté, sa souveraineté politique, sa rationalité, il n’est pas né pour faire la guerre à ses semblables… Contrairement à ce que nous vend le « complexe militaro-industriel du divertissement », où les assassinats et les massacres sont légion, l’être humain est né pour la paix et la collaboration : le sens du progrès humain est celui d’une coopération toujours plus forte.
Pierre-Olivier Poyard est professeur-animateur d’Education Socio-Culturelle au lycée agricole public de Mirecourt dans les Vosges . Il est membre du Conseil National du Mouvement de la Paix.