Pour le droit à la santé dans la vie et au travail ! Action interprofessionnelle départementale CGT en Haute-Garonne.

Services d’urgence, adultes et enfants, CHU, Hôpitaux périphériques, EHPAD, Psychiatrie….. Il y a urgence en Haute- Garonne !!

Vous trouverez ci-dessous, la motion de l’UD au nom de tous les syndicats et organisations CGT. Elle est adressée au Préfet, au directeur de l’ARS et au président du MEDEF.

En effet, comme le souligne le texte, nous rappelons que le droit à la santé ne se limite pas à la sphère privée mais il concerne également l’environnement du poste de travail et les conditions de travail au titre des obligations faites aux employeurs par le code du travail.

Non à la fermeture de la CPAM de Pamiers !

La direction de la CPAM de l’Ariège a fait le choix de fermer, au 31 juillet 2023, son accueil et, à la fin de l’année 2023, son centre d’examen de santé dans la ville de Pamiers.

Cette décision entraine une dégradation de l’accès aux services publics de l’assurance maladie notamment pour les assurées précaires domiciliés dans la principale agglomération de l’Ariège.

Témoignez votre désaccord avec cette décision en signant la pétition :

https://chng.it/2JGQtnbX

6 juin 2023 : Toujours mobilisé·es avec près de un million de manifestant·es dont 50 000 à Toulouse.

La CGT 31 appelle a suivre l’exemple des salariées de Verbaudet : amener la lutte sur les lieux de travail et d’étude pour gagner sur nos revendications partout ! Si Macron pense qu’il a gagné et que la contestation s’éteint, il se trompe. Ca n’est que le début…

A suivre sur cette page :

– Les interventions de l’UD31 et du SELA31 en fin de manif
– Le passage de JF Tortajada, membre du bureau de l’UD31 au JT 19/20 de France 3
– Quelques photos de la manif
– Le communiqué de presse confédéral

Ca n’est pas un match avec un coup de sifflet final. C’est un mouvement de contestation social qui s’amplifie à chaque passage en force du gouvernement, à chaque déni de démocratie.

CANAL DU MIDI : EN GREVE ET EN LUTTE CONTRE LE PROJET DE TELECONDUITE ET TOUTES SES CONSEQUENCES

Depuis plusieurs mois, les personnels de la DT Sud-Ouest de Voies Navigables de France sont mobilisés contre la réforme des retraites et pour la satisfaction de leurs revendications locales.

La politique du tout automatisation menée par VNF sur le Canal du Midi met en péril la fréquentation touristique et la gestion de la ressource en eau. Les personnels en subissent les conséquences directes à travers des réorganisations en cascade et une baisse de leur niveau de vie.


Au sein du service territorial Midi, qui gère ce canal, l’effectif se compose aujourd’hui de 80 personnels titulaires toutes missions confondues et de 80 CDD qui alternent périodes de chômage et contrats saisonniers de 8 mois.


Les suppressions de postes, la précarisation de l’emploi et la sous-traitance anarchique conduisent à une impasse, sur un site pourtant classé à l’UNESCO !

  • Contre le projet de télé-conduite des écluses et la suppression d’implantations
  • Pour les recrutements sous statut nécessaires afin de garantir la sécurité des usagers et des conditions de travail décentes
  • Pour l’augmentation des rémunérations alors que les réorganisations entraînent des pertes financières
  • Contre une politique immobilière qui sacrifie les besoins des personnels et déclasse des maisons éclusières (nécessité absolue de service).
  • Contre les discriminations et la répression syndicale

Les personnels se rassembleront le lundi 29 mai à partir de 9h
Sur une écluse du département de l’Aude
Pour porter leurs revendications dans le cadre du préavis de grève déposé sur l’ensemble du mois de mai.

PETITION CONTRE L’AUTOMATISATION DU CANAL DU MIDI

https://chng.it/JCrFhQkQMS


Le canal du Midi réalise près de 30% du trafic national du tourisme fluvial français.
Son automatisation met en péril la fréquentation touristique et dénature ce site classé au patrimoine mondial de l’humanité.
Elle conduit à ce que les usagers soient livrés à eux même pour effectuer les manoeuvres de franchissement
des écluses. Les dysfonctionnements sont quotidiens et de nombreuses pannes et incidents perturbent la
navigation.
Les enjeux sont multiples:
L’automatisation entraîne une baisse du niveau de sécurité pour les plaisanciers.
Elle occasionne des gaspillages d’eau, car seule la présence d’un(e) éclusier(e) permet de réguler le trafic en
regroupant les bateaux, là où les cycles automatisés entraînent des passages individuels et de fausses
bassinées.
Les sécheresses de plus en plus fréquentes imposent de gérer l’eau de la manière la plus fine et optimale
possible. Tout comme les crues nécessitent un travail humain dans une proximité qui garantisse fiabilité et
réactivité.
Face à ces enjeux climatiques, la présence d’éclusier est la seule solution rationnelle adaptée, comparée au
coût exorbitant de l’automatisation et de la maintenance de ces installations informatiques nouvelles, qui à
terme est loin d’être assurée.
Dans un tel contexte, sans tirer aucun bilan des prototypes expérimentés et de leurs dysfonctionnements,
l’automatisation décidée par l’Etat et VNF se poursuit à un rythme inquiétant.


LES CANAUX NE SONT PAS DES AUTOROUTES!


Pour préserver le caractère authentique du Canal du Midi, ouvrage remarquable né du génie de Pierre Paul
Riquet, il est urgent de préserver les postes d’éclusier : des hommes et des femmes qui, de par leur savoir –
faire, font partie intégrante du patrimoine culturel et sont des acteurs essentiels dans la transmission de la
mémoire des gens de l’eau, un des critères du classement UNESCO.


POUR UN SERVICE PUBLIC DE QUALITE QUI CONTRIBUE AU RAYONNEMENT
TOURISTIQUE ET CULTUREL DE LA FRANCE, EXIGEONS L’ABANDON TOTAL DU
PROJET D’ AUTOMATISATION EN COURS !

Massif, unitaire, déterminé : un 1er mai historique pour gagner le retrait !

Plus de 2,3 millions de manifestant-e-s dans 310 rassemblements avec plus de 20 délégations de différents pays dans la manifestation parisienne.

100 000 à Toulouse, 3000 à Saint-Gaudens et 2500 à Muret, à l’image de tout le pays, les salarié-e-s, les jeunes, les femmes, les retraité-e-s, les privé-es- d’emplois, les précaires de Hte-Garonne ont à nouveau exigé le retrait de cette réforme et la prise en compte de leurs revendications.

Ce 1er mai au cœur du mouvement social pour la retraite à 60 ans et contre toutes les attaques contre nos droits aura été d’une grande réussite partout dans le département. (100 000 à Toulouse, 2500 à Muret, 3000 à Saint-Gaudens)

Au terme de la manif, près d’un milliers de travailleuses et travailleurs sont passés à la bourse du travail pour un moment convivial sous le soleil printanier.

A Paris, de nombreuses délégations étaient venues d’Europe comme de tous les continents, pas seulement en soutien à nos luttes, mais parce que quand les conquis sociaux sont attaqués en France, ce sont les droits partout dans le monde que le Capital attaque.

En Haute – Garonne, la CGT était et continuera d’être dans l’action internationaliste et pour la paix. Le jumelage de notre UD avec la CTC Cubaine de la Province de Matanza fait partie de cette action.

Il en est de même de la participation de l’UD à l’accueil et à l’organisations de  la soirée  à la Bourse du travail avec la présence de Salah Hamouri le 16 Mai à 19 heures.

L’intersyndicale se réunira mardi pour la suite de la mobilisation. En attendant ci-dessous le communiqué de la CGT et quelques photos.

Latécoère en grève : alors que la direction veut délocaliser l’usine de Montredon elle accuse les salarié·es de vouloir « couler la boite ». Honteux.

Dans le même temps le DRH annonce faire venir une dizaine de salarié·es tchèques pour redémarrer l’usine.

25 avril 2023. Les salarié·es de Latécoère ont rencontré la direction le 24 avril matin pour porter leurs revendications :

  • Une prime de 20000€ pour chaque salarié de Montredon,
  • Le paiement des heures de grève,
  • Pourvoir partir dans le cadre de la GEPP quand chaque salarié le souhaite.

La direction leur a répondu : pas de prime, pas de paiement des heures de grève et a confirmé un départ dans le cadre légal avec un préavis de 2 mois. La direction n’a fait aucune contre proposition : refus catégorique.

La seule chose que la direction a dit, c’est que les salarié.es allaient faire couler la boîte d’ici la fin du mois si le mouvement de grève ne s’arrête pas. Comble du cynisme et mépris total.

Alors que cette direction n’a de cesse de dépecer cette entreprise au nom prestigieux avec deux plans de suppressions d’emplois et maintenant l’annonce de cette délocalisation, aujourd’hui elle tente d’inverser les responsabilités.

Les salarié·es on voté et ont décidé de continuer le mouvement de grève.

Elles et ils ont également décidé par un vote de demander le soutien des trois organisations syndicales.

Bien-sûr la CGT est a leurs côtés et on continuera à les soutenir car c’est l’essence même de la CGT que d’organiser la lutte des salarié·es pour résister à la domination patronale.

Surtout avec une direction telle que celle de Laétécoère qui a annoncé qu’elle allait faire venir des salariés tchèques pour casser la grève. Une riposte encore plus infâme que les réquisitions.

On espère que les deux autres organisations syndicales seront tout aussi déterminées que les salarié·es et la CGT.

Plus que jamais les salarié·es de Latécoère continuent la lutte.

Rappelons que cette usine « usine du futur » a été construite grâce à des fonds européens, avec une participation de la région Occitanie, sur un terrain bradé par la mairie de Toulouse.

Enfin pour comprendre comment Latécoère en est arrivé à cette situation et comment la financiarisation du secteur aéronautique conduit inexorablement à faire payer aux salarié·es des choix financiers, Florent Coste de la CGT Latécoère livre, devant un site Airbus, une démonstration limpide du rôle d’Airbus dans cette situation.

Ainsi la CGT considère que la responsabilité d’Airbus est engagée. Sa direction doit intercéder dans ce conflit.

Décision du Conseil Constitutionnel : Communiqué de l’intersyndicale et appel de la CGT.

Alors que le gouvernement et les médias annoncent la fin de l’intersyndicale et la fin de la mobilisation, cette déclaration confirme notre détermination à aller jusqu’au retrait.

Suite aux décisions du Conseil constitutionnel, veuillez trouver, ci-joint :

  • Le Communiqué de l’intersyndicale,
  • L’appel de la CGT.