Dans le même temps le DRH annonce faire venir une dizaine de salarié·es tchèques pour redémarrer l’usine.
25 avril 2023. Les salarié·es de Latécoère ont rencontré la direction le 24 avril matin pour porter leurs revendications :
Une prime de 20000€ pour chaque salarié de Montredon,
Le paiement des heures de grève,
Pourvoir partir dans le cadre de la GEPP quand chaque salarié le souhaite.
La direction leur a répondu : pas de prime, pas de paiement des heures de grève et a confirmé un départ dans le cadre légal avec un préavis de 2 mois. La direction n’a fait aucune contre proposition : refus catégorique.
La seule chose que la direction a dit, c’est que les salarié.es allaient faire couler la boîte d’ici la fin du mois si le mouvement de grève ne s’arrête pas. Comble du cynisme et mépris total.
Les salarié·es on voté et ont décidé de continuer le mouvement de grève.
Elles et ils ont également décidé par un vote de demander le soutien des trois organisations syndicales.
Bien-sûr la CGT est a leurs côtés et on continuera à les soutenir car c’est l’essence même de la CGT que d’organiser la lutte des salarié·es pour résister à la domination patronale.
Surtout avec une direction telle que celle de Laétécoère qui a annoncé qu’elle allait faire venir des salariés tchèques pour casser la grève. Une riposte encore plus infâme que les réquisitions.
On espère que les deux autres organisations syndicales seront tout aussi déterminées que les salarié·es et la CGT.
Plus que jamais les salarié·es de Latécoère continuent la lutte.
Rappelons que cette usine « usine du futur » a été construite grâce à des fonds européens, avec une participation de la région Occitanie, sur un terrain bradé par la mairie de Toulouse.
Enfin pour comprendre comment Latécoère en est arrivé à cette situation et comment la financiarisation du secteur aéronautique conduit inexorablement à faire payer aux salarié·es des choix financiers, Florent Coste de la CGT Latécoère livre, devant un site Airbus, une démonstration limpide du rôle d’Airbus dans cette situation.
Ainsi la CGT considère que la responsabilité d’Airbus est engagée. Sa direction doit intercéder dans ce conflit.
Les salarié·es qui sont sortis le 20 avril peuvent être fier·es : elles et ils ont montré la voie aux autres salarié·es. En luttant, en relevant la tête, ces salarié·es montrent qu’il n’y a pas de fatalité ! Revendiquer ensemble est plus utile que de râler dans son coin !
Alors que le gouvernement et les médias annoncent la fin de l’intersyndicale et la fin de la mobilisation, cette déclaration confirme notre détermination à aller jusqu’au retrait.
Suite aux décisions du Conseil constitutionnel, veuillez trouver, ci-joint :
Toujours déterminé-e-s après 12 manifestations, plus de 1 million ce 13 avril dont 70 000 à Toulouse pour le retrait de cette réforme des retraites et toujours le soutien majoritaire à ce mouvement social historique.
La vidéo de la prise de parole au terme de la manif du 13 avril 2023 : On lache rien : quelle que soit la décision du conseil constitutionnel, la CGT va continuer à se mobiliser pour aller chercher la retraite à 60 ans et un autre projet de société !
Aujourd’hui 28 mars 2023, comme partout en France, les travailleuses et travailleurs du département ont inondé les rues de Toulouse, Muret et Saint-Gaudens.
Ces cortèges d’ampleur historique, montrent la détermination du monde du travail et sa volonté de continuer la mobilisation jusqu’au retrait du projet de réforme des retraites.
La manifestation de Toulouse s’est déroulée de façon chaotique. La légitime colère exacerbée par l’état de santé du militant toulousain entre la vie et la mort depuis la manifestation contre les bassines était perceptible. A force de gaz lacrymogènes et de canons à eau, l’intersyndicale départementale a dû se résoudre à dissoudre la manifestation avant la fin prévue, assurant, comme il était de sa responsabilité, la sécurité du reste du cortège.
Pour ceux qui l’ont souhaité, plusieurs syndicats ont continué la manifestation et ont pu terminer le parcours tel qu’il était prévu.
Après la violence de la procédure parlementaire, le gouvernement génère et alimente la violence lors des manifestations, une constante de l’histoire sociale de notre pays.
Les lacrymogènes et les canons à eau ne légitimeront pas un projet de loi sur les retraites qui n’a jamais été voté au parlement.
La CGT appelle les salariés à continuer de se mobiliser sur les lieux de travail contre la projet de réforme des retraites mais également pour une augmentation des salaires, la réduction du temps de travail, la défense et l’amélioration de tous les droits ainsi que des conditions de travail.
La CGT appelle à ne pas se laisser détourner de la lutte face aux vraies responsables de la situation que sont le patronat et son représentant, le MEDEF et le gouvernement chargé de la mise en œuvre.
La CGT est plus que jamais déterminée à mener des actions et à amplifier la mobilisation jusqu’au retrait de ce projet de réforme des retraites.
Jeudi 30 mars à 19 heures, rassemblements partout en France, contre les violences policières devant les Préfectures et Sous-Préfectures.