Sanofi: Rien n’est réglé, la cgt31 communique.

Sanofi Toulouse sauvée, et pas de plan de licenciement ? : un effet d’annonce
ministériel !?…

C’est en substance ce que nous ont confirmé nos représentants élus au CCE qui se tient en ce moment même.

Les déclarations du Ministre ne sont pas de nature à modifier la problématique.

La direction du Groupe Sanofi interpellée ce matin, a déclaré que les propos tenus par Monsieur Arnaud Montebourg n’engagent que le ministre.

Le plan de suppression d’emploi est inchangé et la menace pèse toujours sur le site de Toulouse.

La direction a confirmé la poursuite du plan social.

Les salariés et leurs syndicats ne s’y trompent pas. Ils sont 300  toulousains en ce moment à Montpellier pour manifester aux côtés de leur homologues montpelliérains.

La CGT 31 s’interroge sur les satisfécits hâtifs rendus publics par certaines organisations politiques et élus locaux.

Pour la CGT, nos revendications restent à satisfaire :

–    Maintien du site de Toulouse avec des créations d’emplois pour une recherche au service de l’intérêt général.

–       Vote d’une loi contre les licenciements boursiers et pour de nouveaux droits d’interventions pour les représentants des salariés dans les entreprises.

Toulouse le 11/10/2012 11 h

La CGT dans le combat contre les licenciements boursiers

Molex: La justice tarde à juger l’utilisation abusive du licenciement économique

Molex

Lorsde l’audience du 5 avril aux Prud’hommes de Toulouse, la Direction de Molex, fidèle à elle-même, est venue témoigner de nouveau de sa mauvaise foi en soutenant que les licenciements n’étaient pas de la responsabilité du groupe Molex Incorporated, mais de sa filiale de Villlemur Molex Automotive SARL (MAS), obligeant le conseil à statuer sur sa compétence à traiter cette affaire sur la forme, bien loin des problèmes de nos camaradeslicenciés abusivement et frauduleusement.

Pour la CGT Molex, l’organisation des grands groupes, en « holding », « maison mère », « filiales », etc…, ne sont que des ficelles pour déjouer la fiscalité et se dédouaner du respect des droits des salariés.

Tous le monde sait que dans un groupe de la taille de Molex, c’est bien le siège qui impose la politique industrielle ou financière qu’il entend mener, aux filiales et établissements qui le composent. C’est aussi le groupe qui impose l’organisation du travail, les politiques salariales et sociales, etc… Les directions locales ne font qu’obéir aux directives données par le Groupe. Affirmer le contraire n’est qu’hypocrisie !

Alors que le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné pénalement à 6 mois de prison les codirigeants de Molex Automotive SARL et à dommages et intérêts (dont un avait et a toujours des responsabilités mondiales), la direction américaine du groupe Molex vient affirmer devant le tribunal qu’elle n’a rien à voir avec les licenciements : c’est un comble !

Avec cette nouvelle manœuvre juridique, tout le monde a bien compris que la Direction de Molex cherche à fuir ses responsabilités en faisant traîner le plus possible la procédure judiciaire et espérant sans doute que les salariés se lasseront.

Après 11 mois de lutte pour conserver un emploi et après la galère de retrouver un job (100 salariés sont toujours sans travail), MOLEX utilise les ficelles juridiques pour fuir ses responsabilités d’avoir licencié 283 salariés sans le moindre respect des droits élémentaires du code du travail. Certes, il est dommage que l’affaire Molex ne soit plusqu’une affaire de justice, car c’est de notre vie et de celle de notre famille qu’il s’agit. Mais les ex-salariés de Molex sont décidés à aller jusqu‘au bout. Ce n’est que le début d’un combat judiciaire.

Le conseil des prud’hommes rendra sa décision le 28 juin sur sa compétence.

Des nouveaux droits pour les salariés : Revoir et simplifier le statut juridique des groupes est sans aucun doute nécessaire pour améliorer le droit des salariés, mais également pour revoir leur responsabilité sociale, notamment leur fiscalité. (Total ne payant pas d’impôts est un parfait exemple)

Lors du débat présidentiel, l’emploi industriel revient sur le devant de la scène. Certains tablent sur le coût du travail trop cher en France. Le gouvernement, pendant la campagne électorale, impose aux organisations syndicales des négociations sur le pacte compétitivité-emploi. Cela vise à réduire à néant le droit des salariés, comme l’ont fait les dirigeants de MOLEX.

Bien au contraire, les salariés doivent s’imposer dans les choix de gestion des entreprises. Les salariés doivent imposer le droit suspensif des licenciements avec prise en compte de propositions alternatives, ce qu’à refusé le groupe MOLEX.

La reconquête de l’industrie ne passera que par une réorientation de la puissance publique pour mettre la finance au service de l’industrie et des emplois, au lieu d’une financiarisation de la société au service des actionnaires.

Pour continuer la mobilisation afin d’obtenir une vraie politique industrielle, la CGT Midi-Pyrénées appelle les salariés à un rassemblement régional le 5 juin devant la préfecture de région autour de l’exigence « d’une conférence régionale annuelle sur le développement industriel en Midi-Pyrénées ».

Action de blocage autour des prisons

Ne lachons rien –

La CGT pénitentiaire dans l’action

Depuis plusieurs jours, les personnels de la Pénitentiaire répondent à l’appel de trois organisations syndicales en multipliant les blocages de Prisons, et en distribuant des tracts aux automobilistes.

La mobilisation touche plusieurs régions, dont celle de Toulouse avec des opérations menées par les personnels privé du droit de grève, autour des établissements du Muretain.

Les moyens alloués à leur mission sont au centre des revendications des gardiens de prison. Ils réclament des effectifs, de meilleurs salaires, l’arrêt de la RGPP, de la privatisation des établissements , la suppression du jour de carence et la fin de la surpopulation carcérale.

Un mouvement qui ne trouve pas de réponse du coté de l’administration pénitentiaire, pas plus que de celui  du ministère de la Justice, et qui devrait se durcir dans les prochains jours….

Population carcérale

 

Thalès: La grève est suspendue

Dernière minute

La grève est suspendue jusqu’au 23 avril dans l’attente de réunions à Toulouse avec la Direction Nationale. Des actions sont annoncées pour la semaine du 23 avril avec notamment la participation des salariés parisiens

La vente de Thalès Business Solution ne doit pas se faire. En grève depuis jeudi soir les salariés de Thalès Business Solution occupent l’établissement toulousain pour empêcher le démantèlement organisé de tout Thalès Services

Après les annonces de la direction,
la vente de THALES BUsiness Solutions ne doit pas se faire !
La direction de THALES maintient son choix de céder, dans un premier temps, BUsiness Solutions mais les termes du contrat passé avec GFI font craindre un démantèlement de tout Thales Services.
En effet, la vente de BUS participe d’un projet d’ensemble d’abandon des activités de service informatique qui se traduit par plusieurs cessions réalisées ou en cours en Europe : Allemagne en 2009, Espagne en cours et Grande Bretagne à venir.

Après BUS, ITO et SSE sont très probablement les prochains sur la liste

Ce qui apparaît maintenant clairement comme un démantèlement des activités de services a été opéré par la direction du groupe en bafouant les droits du Comité d’Entreprise Européen. Le Bureau du Comité Européen a demandé la convocation d’une réunion extraordinaire du CEE, avec l’ordre du jour suivant :« Choix stratégiques et décisions opérationnelles concernant les activités de Thales Services et avis préalable du CEE avant toute mise en œuvre de la cession de BUS pour Thales Services France »

A cette occasion, les Organisations Syndicales vous appellent à un rassemblement le jeudi 12 avril à partir 11 h 30 à Neuilly devant le siège du Groupe

Les salariés de THALES BUS sont les 1ères victimes de ce projet en étant bradés à GFI mais l’avenir des autres activités est très incertain. Nous sommes donc tous concernés
Et le mouvement BUS ?
La présentation le 4 avril par la direction des premières mesures d’accompagnement du projet de cession a nullement rassuré les Salariés.
Devant ces mesures qui ne traitent pas tous les salariés de la même manière (rupture de l’égalité de traitement), qui n’offrent pas toutes les garanties, les salariés et leurs Organisation Syndicales, conscients que la seule solution crédible est l’arrêt de la cession de l’activité, ont décidé d’actions pour les jours futurs, lors des AG de Toulouse et Vélizy.

Pour les salaires,à Tisseo, le compte n’y est pas

EN 2012 TISSEO, ou l’art de laisser pourrir

La Grève est suspendue
Conscient que la stratégie de la direction de la Régie Publique était bien de laisser pourrir le conflit, les traminots en Assemblée Générale ont décider de suspendre le mouvement le temps des vacances scolaires. Une rencontre est bien programmée ce lundi soir avec la direction. Si elle n’est pas positive pour les revendications, les syndicalistes ont été mandatés par l’assemblée Générale pour appeler à nouveau à la grève dès le 23 avril au matin.

Négociation accord compétitivité emploi: Urgence

Le patronat veut la peau du contrat de travail
Des négociations nationales se tiennent actuellement et les employeurs proposent un texte qui permettrait de baisser les salaires et faire varier la durée du travail par accord d’entreprise, ceci en échange d’un hypothétique engagement à maintenir l’emploi.
Concrètement, ce projet d’accord permettrait aux employeurs de modifier des éléments fondamentaux de votre contrat de travail, tel que durée du travail, conditions de travail, aménagement du temps de travail et rémunération.
Si le salarié venait à résister et refuser ces modifications, l’employeur pourrait le licencier sans avoir à invoquer de motif !
En résumé voilà le monde de demain version Medef :

AUJOURD’HUI

DEMAIN

Le contrat de travail

Votre rémunération, votre durée du travail sont souvent fixées dans votre contrat de travail.
L’employeur ne peut pas les modifier sans votre accord.

Dès que l’entreprise prétendrait pressentir des problèmes économiques à venir, elle pourrait négocier un accord de baisse des rémunérations, de variation de la durée du travail !
Ces modifications vous seraient imposées par accord d’entreprise. Si vous les refusiez vous seriez licenciés !

Le licenciement

Vous refusez la modification de votre contrat de travail. L’employeur ne peut pas vous licencier pour ce refus.
Eventuellement, s’il démontre que l’entreprise connaît des difficultés, il peut vous licencier pour motif économique, avec les garanties attachées à ce type de rupture (reclassement, contrat de sécurisation professionnel …)
Si vous êtes dix à refuser cette modification, l’employeur doit faire un plan de sauvegarde de l’emploi.

Lorsque l’accord d’entreprise vous imposerait une modification de votre contrat de travail (rémunération, durée du travail…) et que vous la refusiez, votre licenciement ne serait pas considéré comme économique. Votre motif de licenciement serait inattaquable devant un juge !
Le comité d’entreprise ne pourrait pas vérifier la réalité des difficultés économiques, faire des propositions alternatives aux licenciements, défendre vos intérêts. De plus, l’employeur échapperait aux obligations propres à ce type de licenciement (reclassement, contrat de sécurisation professionnel, ..) !
La CGT refuse de négocier le chantage à l’emploi en renonçant aux garanties du Code du travail et des contrats de travail pour répondre à la logique libérale !
Ce projet d’accord, négocié dans la précipitation permettrait aux entreprises de soumettre le contenu de vos contrats de travail aux aléas économiques !
Et en échange de vos sacrifices…aucune contrepartie ! Si les employeurs doivent s’assigner un objectif de maintien de l’emploi, ils ne pourront pas être sanctionnés en cas de non respect de cet engagement !
Concrètement, plus de souplesse pour l’employeur et moins de garanties pour le salarié.
De plus, le Medef indique clairement que les dirigeants et actionnaires ne seront pas contraints de faire le même effort que les salariés ! En clair, pendant que les salariés voient leur rémunération baisser, celles des dirigeants restent intactes et les actionnaires continuent à toucher des dividendes!
Au final, les entreprises pourraient donc baisser les rémunérations pour augmenter leur profit ! Bel exemple de justice sociale !
à l’image des politiques d’austérité et de déréglementation que l’on tente d’imposer à tous les salariés en Europe, cet accord ne répond en rien aux difficultés que peuvent connaître certaines entreprises : son seul objectif est de casser des garanties sociales !
Pour sortir de la crise, il faut augmenter les salaires, développer l’emploi et les qualifications
Face au patronat qui veut imposer rapidement l’accord lors d’une séance de négociation le 13 avril, la CGT lance un processus de motion à envoyer par les syndicats au Medef portant le refus de négocier le chantage à l’emploi.
Votre intervention est indispensable !
Nous vous invitons à soutenir la motion syndicale sur :
et à proposer sa signature à tous vos contacts.

Dans la rue pour la reconquête de la Protection Sociale

C’est dans la rue que les manifestants de ce 29 mars ont porté les revendications de la CGT pour une réappropriation de la Protection Sociale. Un appel de la CGT 31 qui s’est joint à la fédération des organismes sociaux et à celle de la santé et de l’action sociale pour un véritable droit à la santé pris en charge tout au long de la vie  par une sécurité sociale de haut niveau. Sur la place du Capitole les manifestants ont pu rencontrer d’autres salariés, qui au travers du carrefour des revendications ont popularisé  leurs solutions pour le maintien de l’emploi dans l’industrie notamment.