6 arguments contre l’allongement de la durée de cotisation

 

1.      L’allongement de la durée de vie : les
salariés ont déjà donné !

L’allongement de la durée de cotisation est souvent justifié par le MEDEF et les libéraux par l’allongement de la durée de vie. Or depuis le début des années 1990 les réformes libérales des retraites ont exigés des salariés, plus encore que l’allongement de leur durée de vie.

  • Depuis 1993 l’allongement de la durée decotisation a été plus rapide (+3,75 annuités) que l’allongement de l’espérance de vie à 60 ans (+3,38 années pour les hommes, +2,76 pour les femmes[1]).
  • Entre 2000 et 2020, selon les réformes déjà votées, l’augmentation de la durée de cotisation représentera 86% del’augmentation de l’espérance de vie des hommes et 117% de celle des femmes.

De plus pour travailler et pour profiter de la retraite il ne suffit pas d’être vivant. Or si l’espérance de vie augmente régulièrement, la période où nous connaissons des difficultés de santé et des incapacités s’allonge également.

  • L’espérance de vie en bonne santé stagne pour les hommes (62,7 ans en 2011 contre 62,3 ans en 2005) et marque un recul pour les femmes (63,6 en 2011 contre 64,6 en 2005)[2].
  • L’espérance de vie n’est pas également distribuée : l’espérance de vie à 35 ans des cadres est supérieure de 6 ans à celle des ouvriers. Augmenter la durée de cotisation (et implicitement l’âge de liquidation) c’est aussi augmenter le risque de ne jamais atteindre la retraite.

Ainsi si l’espérance de vie a effectivement augmenté, les salariés ont été largement mis à contribution par les réformes précédentes.
Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), les générations nées après 1950 auront même pour la première fois, du fait des réformes précédentes, un temps de retraite plus court que celui de leurs ainés[3].C’est bien là un recul social.

[1] Espérance de vie à 60 ans, série de
l’INSEE.
[2] Indicateur d’espérance de vie en
bonne santé à la naissance, « ou années de vie en bonne santé »
(AVBS) disponible sur Eurostat :
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/health/public_health/data_public_health/database
[3] Rapport du COR 2013 p.91-92 http://www.cor-retraites.fr/IMG/pdf/doc-1993.pdf

2.      L’effet principal de l’allongement de la durée de cotisation : la baisse des pensions liquidées à l’âge légal

Du fait de la « décote », la durée de cotisation requise génère un effet de « double peine » : la retraite baisse plus que proportionnellement au nombre de trimestres manquants. Ainsi la décote peut diminuer le taux de remplacement de la pension de 25% par rapport aux
nombre d’années effectivement cotisées. La décote frappe tous les salariés qui n’atteignent pas le nombre de trimestres requis : soit en diminuant leur pension, soit en les poussant à attendre l’âge de liquidation sans décote (65 à 67 ans selon l’année de naissance). En 2012, plus d’un salarié sur trois partant en retraite n’obtenait pas de retraite à « taux plein » avant 65 ans (26,5% liquidaient après 65 ans[3], 8% étaient concernés par la décote)[4]. Or les effets des réformes précédentes ne sont pas encore épuisés : un allongement de la durée de cotisation est déjà programmé d’ici à 2020 alors même que rien n’indique que les salariés seront en mesure de travailler plus longtemps.

Allonger la durée d’activité requise c’est aggraver le problème : si l’on allonge la durée de cotisation par exemple d’un an entre 2020 et 2035, tous les salariés qui ne réuniront pas une année de cotisation supplémentaire seront pénalisés par cette double peine (carrière incomplète + décote). Par exemple pour un salarié ayant validé en 2035 entre 38 et 42 annuités à 62 ans (ce qui relève déjà de l’exploit) la réforme coutera de l’ordre de 7 à 8% du montant de la pension si celle-ci est liquidée à 62 ans (Tableau 1).

Tableau : Effet d’un allongement d’un an de la durée de cotisation en 2035 pour une pension liquidée à 62 ans

 

annuités
validées à 62 ans
Baisse de
la pension par effet de la réforme « 43 ans en 2035 »
37 -2.3%
38 -8.4%
39 -8.1%
40 -7.8%
41 -7.5%
42 -7.2%
43 0.0%
44 0.0%

Simulation faite par rapport à une situation de référence de 160 trimestres requis à partir de 2020 (pas d’allongement après 2020). Le calcul se base uniquement sur le taux de remplacement, sans tenir compte du minimum contributif. La perte est encore
supérieure si on prend comme référence la durée légale actuelle qui est de 41.5 annuités(pas d’allongement entre aujourd’hui et 2020).Il s’agit là d’une illustration, en pratique chaque cas individuel comporte des spécificités.

[3] Rapport du COR 2013 p.91-92 http://www.cor-retraites.fr/IMG/pdf/doc-1993.pdf
[4] Ils étaient seulement 18% en 2008.
[5] Abrégé statistique de la CNAV version 2012.

3.      Dans la majorité des cas ce ne sont pas les salariés qui décident de leur durée de cotisation

Le principe de l’allongement de la durée de cotisation consiste à « inciter » les salariés à travailler plus longtemps. Seulement dans bien des cas on ne choisit pas son nombre d’annuités. En effet les périodes de chômage non indemnisé, les périodes d’inactivités (qui
concernent notamment les femmes) et les années d’études ne sont pas comptés dans les « trimestres validés » ; le temps partiel se traduit également par un nombre plus faible de trimestres validés.

De plus le marché du travail fait pression sur les « seniors » pour les sortir de l’emploi avant l’âge légal de la retraite. On sait bien que le taux de chômage des travailleurs de plus de 55 ans est plus élevé que celui des 35-45 ans. Ainsi au moment de la « liquidation »
de leur pension, les seniors  ont souvent connu une longue période de chômage ou d’inactivité depuis leur dernier emploi ; d’autres encore n’ont d’autre choix que de continuer à travailler alors que leur santé est dégradée. Allonger la durée de cotisation peut les inciter à rallonger encore cette période de précarité entre l’emploi et la retraite sans qu’ils n’aient le choix de travailler plus.

Du fait des carrières incomplètes et de l’allongement de la durée des études pour les générations nées dans les années 1970, on sait déjà, d’après les projections du COR[6] que les générations nées après 1960 partiront à la retraite avec en moyenne 39 annuités
validées.

En somme allonger la durée de cotisation n’équivaut pas à faire travailler les salariés plus longtemps mais dans bien des cas à toucher une pension inférieure ou plus tardive. Une étude du CEPREMAP[2] réalisée sur les réformes de 1993 et 2003 suggère par exemple que l’allongement de la durée de cotisation requise d’une annuité, ne se traduisait en moyenne par un allongement d’activité que de 6 mois.
[6] Conseil d’Orientation des retraites
p. 92. http://www.cor-retraites.fr/IMG/pdf/doc-1993.pdf

4.      Une réforme qui pénalise particulièrement les femmes

Les femmes, notamment du fait de leurs interruptions de carrière plus fréquentes et qui sont plus concernées par le temps partiel, réunissent moins de trimestres validés que les hommes. Même si les écarts tendent à se réduire car l’activité professionnelle des femmes a augmenté au cours des années 1970, les femmes parties en retraites en 2012 avaient validé en moyenne 36,25 annuités contre 39 annuités en moyenne pour les hommes. Les
femmes sont davantage concernées par la décote, moins concernées par la surcote et liquident en moyenne leur pension plus tard que les hommes. Cet écart les pousse à attendre 65 ans (et bientôt 67) pour liquider leur pension, prolongeant ainsi une période de précarité entre fin de l’emploi et retraite.
En 2012, 8,6% des femmes ont perçu une retraite avec décote contre 7,6% des hommes. Mais pour échapper à la décote 33% des femmes partant en retraite avaient au moins 65 ans contre 20% des hommes[8].

A chaque fois que l’on repousse la durée d’activité requise on la rend moins atteignable pour les femmes et on prolonge la période de précarité entre emploi stable et retraite. Par ce mécanisme, même si l’âge légal n’est pas modifié, l’allongement de la durée de cotisation requise signifie soit des pensions plus faibles, soit la généralisation de la
liquidation des pensions à 67 ans ou au-delà.

[8] Pension de droit direct, chiffres
abrégé statistique CNAV 2012.

5.      Une mesure largement évitable

Le Premier ministre a affirmé « qu’il n’y a pas d’autre solution » qu’un
allongement de la durée de cotisation[9]. Rien n’est moins vrai. Selon les chiffres du gouvernement lui-même[10] l’allongement de la durée de cotisation entre 2020 et 2035 rapportera seulement 2,7 milliards d’euros par an en 2030 et 5,6 milliards d’euros par an en 2040.
Et il n’y aurait pas moyen d’aller chercher ces sommes ailleurs ? Quand il
le veut le gouvernement sait trouver bien davantage: pour ne donner qu’un
exemple,  le « Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi »  (CICE) véritable cadeau sans contrepartie aux entreprises et sans utilité économique va coûter 20 milliards d’euros par an dès 2016. On pourrait aussi évoquer les 27 milliards d’exonérations de cotisations employeurs chaque année ou les profits non taxés car ils sont détournés vers des paradis fiscaux, etc.

S’il y a bien des choix budgétaires à faire, il est tout à fait faux de dire que l’allongement de la durée de cotisation est inéluctable, il y a bien sûr d’autre choix possible, et des choix courageux permettraient non seulement de ne pas allonger la durée de cotisation mais encore de revenir sur les allongements décidés par les gouvernements précédents.
[9] Discours sur la réforme des retraites du 27/08/2013 : http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/discours-sur-la-reforme-des-retraites
[10] Dossier de presse de Matignon : http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/dossier_de_presses/dp-reforme_retraite_27-08-2013.pdf

6.       Plutôt que de travailler plus vieux, en mauvaise santé, organisons de vraies carrières complètes pour tous

Le MEDEF et les libéraux, entendus par les gouvernements successifs plaident pour un allongement systématique de la durée de cotisation et de l’âge légal de la retraite. Dans le même temps les entreprises poussent les salariés seniors vers la sortie, se refusent à embaucher les salariés passé 50 ou 55 ans quel que soit leur expérience, et multiplient les embauches de jeunes sous formes de contrats précaires et de stages plutôt qu’en CDI. Ainsi on nous parle de cotiser 43 ans dans un monde où l’emploi stable ne concerne que
les 30-55 ans, c’est absurde !

Au lieu de tirer sur la corde part tous les bouts, en créant de la précarité et du chômage chez les jeunes et tout en obligeant à travailler de plus en plus vieux dans des conditions de travail dégradées, le gouvernement et les entreprises seraient mieux inspirés de favoriser l’accès à un emploi stable dès la première embauche et un véritable statut du travailleur salarié qui garantisse à chacun une carrière complète et une progression salariale.
Alors que la productivité augmente nous n’avons pas besoin de travailler autant aujourd’hui qu’hier pour produire les mêmes richesses. Plutôt qu’une société où certains sont essorés par 43 ans d’un travail pénible tandis que d’autre passent trop de temps au chômage, le progrès ne serait-il pas de retrouver le chemin du partage du travail entre actifs mais aussi entre générations.


 

 

 

 

les cinq de Roanne traités comme des voyous

Roanne le procureur place en garde à vue deux syndicalistes.

Au même moment ou le gouvernement s’oppose à la loi d’amnistie, les cinq syndicalistes de Roanne accusés de Tags sur les murs de la sous préfecture durant le conflit des retraites et dispensés de peine par le tribunal, sont arrêtés à la demande du Procureur parce qu’ils ont refusés de se plier au prélèvement d’ADN.

Des syndicalistes pas des voyous, rejoignons le comité de soutien et l’appel des personnalités. Voir en ci dessous.

 

 

TRACT COMITE DE SOUTIEN DES CINQ

La Cgt ne laissera pas privatiser l’Hopital Public

imageGrevePaulRiquet

affiche-Hopitaux

L’Union Départementale et le syndicat du CHU de Toulouse organisent un mois d’actions et de sensibilisation des publics contre la privatisation de l’Hôpital.

Mardi 11 juin, Mardi de la Colère avec deux rassemblements

1 à Rangueil/Larrey devant la maison du personnel à partir de 12h

2 à Purpan à l’arrêt du tram à partir de 12h

Les usagers salariés ou retraités sont invités à participer au sauvetage de leur Hôpital.

Samedi 15 juin : Manifestation nationale à Paris pour un grand service public de la santé et de l’action sociale

Vendredi 28 juin: lancement de la campagne estivale contre la privatisation de l’Hôpital Public en Haute-Garonne

1. Campagne d’affichage

2. campagne de presse

3. Contact usagers et élus locaux, tracts etc…

 

Les français attendent des décisions fortes sur l’emploi

La CGT a demandé une enquête à l’institut Harris sur les moyens à mettre en œuvre pour lutter contre le chômage et sur les moyens d’améliorer la situation des salariés.

L’enquête a été réalisée fin septembre 2012. En pleine négociations sur la sécurisation des parcours professionnels, les salariés marquent leur opposition à toute flexibilité supplémentaire du contrat de travail et aux accords de compétitivité souhaités par le Patronat, mais pas seulement…..

 

Lire ci dessous l’intégralité de l’enquête.

etude harris

Sanofi: Rien n’est réglé, la cgt31 communique.

Sanofi Toulouse sauvée, et pas de plan de licenciement ? : un effet d’annonce
ministériel !?…

C’est en substance ce que nous ont confirmé nos représentants élus au CCE qui se tient en ce moment même.

Les déclarations du Ministre ne sont pas de nature à modifier la problématique.

La direction du Groupe Sanofi interpellée ce matin, a déclaré que les propos tenus par Monsieur Arnaud Montebourg n’engagent que le ministre.

Le plan de suppression d’emploi est inchangé et la menace pèse toujours sur le site de Toulouse.

La direction a confirmé la poursuite du plan social.

Les salariés et leurs syndicats ne s’y trompent pas. Ils sont 300  toulousains en ce moment à Montpellier pour manifester aux côtés de leur homologues montpelliérains.

La CGT 31 s’interroge sur les satisfécits hâtifs rendus publics par certaines organisations politiques et élus locaux.

Pour la CGT, nos revendications restent à satisfaire :

–    Maintien du site de Toulouse avec des créations d’emplois pour une recherche au service de l’intérêt général.

–       Vote d’une loi contre les licenciements boursiers et pour de nouveaux droits d’interventions pour les représentants des salariés dans les entreprises.

Toulouse le 11/10/2012 11 h

La CGT dans le combat contre les licenciements boursiers

Molex: La justice tarde à juger l’utilisation abusive du licenciement économique

Molex

Lorsde l’audience du 5 avril aux Prud’hommes de Toulouse, la Direction de Molex, fidèle à elle-même, est venue témoigner de nouveau de sa mauvaise foi en soutenant que les licenciements n’étaient pas de la responsabilité du groupe Molex Incorporated, mais de sa filiale de Villlemur Molex Automotive SARL (MAS), obligeant le conseil à statuer sur sa compétence à traiter cette affaire sur la forme, bien loin des problèmes de nos camaradeslicenciés abusivement et frauduleusement.

Pour la CGT Molex, l’organisation des grands groupes, en « holding », « maison mère », « filiales », etc…, ne sont que des ficelles pour déjouer la fiscalité et se dédouaner du respect des droits des salariés.

Tous le monde sait que dans un groupe de la taille de Molex, c’est bien le siège qui impose la politique industrielle ou financière qu’il entend mener, aux filiales et établissements qui le composent. C’est aussi le groupe qui impose l’organisation du travail, les politiques salariales et sociales, etc… Les directions locales ne font qu’obéir aux directives données par le Groupe. Affirmer le contraire n’est qu’hypocrisie !

Alors que le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné pénalement à 6 mois de prison les codirigeants de Molex Automotive SARL et à dommages et intérêts (dont un avait et a toujours des responsabilités mondiales), la direction américaine du groupe Molex vient affirmer devant le tribunal qu’elle n’a rien à voir avec les licenciements : c’est un comble !

Avec cette nouvelle manœuvre juridique, tout le monde a bien compris que la Direction de Molex cherche à fuir ses responsabilités en faisant traîner le plus possible la procédure judiciaire et espérant sans doute que les salariés se lasseront.

Après 11 mois de lutte pour conserver un emploi et après la galère de retrouver un job (100 salariés sont toujours sans travail), MOLEX utilise les ficelles juridiques pour fuir ses responsabilités d’avoir licencié 283 salariés sans le moindre respect des droits élémentaires du code du travail. Certes, il est dommage que l’affaire Molex ne soit plusqu’une affaire de justice, car c’est de notre vie et de celle de notre famille qu’il s’agit. Mais les ex-salariés de Molex sont décidés à aller jusqu‘au bout. Ce n’est que le début d’un combat judiciaire.

Le conseil des prud’hommes rendra sa décision le 28 juin sur sa compétence.

Des nouveaux droits pour les salariés : Revoir et simplifier le statut juridique des groupes est sans aucun doute nécessaire pour améliorer le droit des salariés, mais également pour revoir leur responsabilité sociale, notamment leur fiscalité. (Total ne payant pas d’impôts est un parfait exemple)

Lors du débat présidentiel, l’emploi industriel revient sur le devant de la scène. Certains tablent sur le coût du travail trop cher en France. Le gouvernement, pendant la campagne électorale, impose aux organisations syndicales des négociations sur le pacte compétitivité-emploi. Cela vise à réduire à néant le droit des salariés, comme l’ont fait les dirigeants de MOLEX.

Bien au contraire, les salariés doivent s’imposer dans les choix de gestion des entreprises. Les salariés doivent imposer le droit suspensif des licenciements avec prise en compte de propositions alternatives, ce qu’à refusé le groupe MOLEX.

La reconquête de l’industrie ne passera que par une réorientation de la puissance publique pour mettre la finance au service de l’industrie et des emplois, au lieu d’une financiarisation de la société au service des actionnaires.

Pour continuer la mobilisation afin d’obtenir une vraie politique industrielle, la CGT Midi-Pyrénées appelle les salariés à un rassemblement régional le 5 juin devant la préfecture de région autour de l’exigence « d’une conférence régionale annuelle sur le développement industriel en Midi-Pyrénées ».

Action de blocage autour des prisons

Ne lachons rien –

La CGT pénitentiaire dans l’action

Depuis plusieurs jours, les personnels de la Pénitentiaire répondent à l’appel de trois organisations syndicales en multipliant les blocages de Prisons, et en distribuant des tracts aux automobilistes.

La mobilisation touche plusieurs régions, dont celle de Toulouse avec des opérations menées par les personnels privé du droit de grève, autour des établissements du Muretain.

Les moyens alloués à leur mission sont au centre des revendications des gardiens de prison. Ils réclament des effectifs, de meilleurs salaires, l’arrêt de la RGPP, de la privatisation des établissements , la suppression du jour de carence et la fin de la surpopulation carcérale.

Un mouvement qui ne trouve pas de réponse du coté de l’administration pénitentiaire, pas plus que de celui  du ministère de la Justice, et qui devrait se durcir dans les prochains jours….

Population carcérale

 

Thalès: La grève est suspendue

Dernière minute

La grève est suspendue jusqu’au 23 avril dans l’attente de réunions à Toulouse avec la Direction Nationale. Des actions sont annoncées pour la semaine du 23 avril avec notamment la participation des salariés parisiens

La vente de Thalès Business Solution ne doit pas se faire. En grève depuis jeudi soir les salariés de Thalès Business Solution occupent l’établissement toulousain pour empêcher le démantèlement organisé de tout Thalès Services

Après les annonces de la direction,
la vente de THALES BUsiness Solutions ne doit pas se faire !
La direction de THALES maintient son choix de céder, dans un premier temps, BUsiness Solutions mais les termes du contrat passé avec GFI font craindre un démantèlement de tout Thales Services.
En effet, la vente de BUS participe d’un projet d’ensemble d’abandon des activités de service informatique qui se traduit par plusieurs cessions réalisées ou en cours en Europe : Allemagne en 2009, Espagne en cours et Grande Bretagne à venir.

Après BUS, ITO et SSE sont très probablement les prochains sur la liste

Ce qui apparaît maintenant clairement comme un démantèlement des activités de services a été opéré par la direction du groupe en bafouant les droits du Comité d’Entreprise Européen. Le Bureau du Comité Européen a demandé la convocation d’une réunion extraordinaire du CEE, avec l’ordre du jour suivant :« Choix stratégiques et décisions opérationnelles concernant les activités de Thales Services et avis préalable du CEE avant toute mise en œuvre de la cession de BUS pour Thales Services France »

A cette occasion, les Organisations Syndicales vous appellent à un rassemblement le jeudi 12 avril à partir 11 h 30 à Neuilly devant le siège du Groupe

Les salariés de THALES BUS sont les 1ères victimes de ce projet en étant bradés à GFI mais l’avenir des autres activités est très incertain. Nous sommes donc tous concernés
Et le mouvement BUS ?
La présentation le 4 avril par la direction des premières mesures d’accompagnement du projet de cession a nullement rassuré les Salariés.
Devant ces mesures qui ne traitent pas tous les salariés de la même manière (rupture de l’égalité de traitement), qui n’offrent pas toutes les garanties, les salariés et leurs Organisation Syndicales, conscients que la seule solution crédible est l’arrêt de la cession de l’activité, ont décidé d’actions pour les jours futurs, lors des AG de Toulouse et Vélizy.